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Un syndicaliste CGT mis au placard

Un cadre de la blanchisserie de Metz (Moselle) a décidé de se filmer huit heures par jour pendant une semaine pour prouver à la justice sa mise à l'écart et le harcèlement qu'il subit dans son entreprise.

L’homme n’en peut plus. Pour prouver sa situation très précaire, ce cadre d’une blanchisserie des hôpitaux privés de Metz a décidé de filmer pendant 40h ce qu’il qualifie de «mise au placard». Sans mission particulière, il ne travaille pas vraiment du matin jusqu’en fin d’après-midi où il quitte son bureau après avoir passé le temps comme il le pouvait. Michel Grandjean a donc a décidé de se filmer plusieurs jours pour dénoncer sa mise au placard et le harcèlement qu'il subit dans son entreprise, comme le révèle Le Républicain Lorrain.

Une vidéo qu’il a décidé de remettre à la justice ce lundi. «C'est mon avocat qui me l'a proposé. Je ne faisais rien de 8h à 16h15. Je ne reçois aucun appel professionnel, il n'y a que des spams dans ma boîte mail et le téléphone n'a sonné qu'une seule fois en 15 jours... pour un faux numéro». Dans un extrait vidéo publié par le quotidien régional, on voit le salarié à son bureau n’exécutant aucune tâche particulière et attendant le temps passer tant bien que mal.

"Rien a changé malgré la condamnation!

Mais pourquoi cet homme est-il «mis au placard» ? Depuis 2012, il a été placé dans un nouveau bureau avec un ordinateur et un téléphone mais sans tâche particulière. Sa direction assure qu’il n’a pas atteint les objectifs fixés et parle de charges de travail moins importantes au sein de l’entreprise. Le cadre quant à lui estime que son appartenance à la CGT déplaît à la direction.

L’entreprise a déjà été condamnée pour harcèlement moral en janvier denier mais «rien n’a changé» déplore Michel Grandjean qui a décidé de déposer lundi une nouvelle plainte à l’encontre de son employeur. Le tribunal de Metz doit faire part de sa décision en appel le 5 novembre prochain.

Edité par la CGT Haganis le 09/09/2014
Tag(s) : #Conditions de Travail